Le petit houx : l’allié anti-jambes lourdes
« Ses actifs, contenus dans le rhizome, sont connus depuis 2 000 ans au moins ; la médecine grecque utilisait déjà un “sirop des cinq racines†composé de petit houx, de fenouil, d’asperge, de persil et d’ache, à la fois veinotonique et diurétique », raconte Jacques Fleurentin, pharmacien et ethnopharmacologue. Veinotonique naturel aujourd’hui inscrit à la pharmacopée européenne, le petit houx doit être extrait et préparé selon des règles bien précises, en matière de concentration de principes actifs notamment, pour en garantir l’efficacité
Le petit houx tonifie la paroi des veines
Le petit houx renferme presque exclusivement des ruscogénines (ruscoside et ruscine) qui stimulent – c’est prouvé – la musculature lisse des vaisseaux et favorise une meilleure élimination de l’eau entre les cellules. Il neutralise par ailleurs une enzyme, l’élastase, qui dégrade l’élastine, gage de souplesse des veines. Bref, il s’oppose de plusieurs façons à la distension des veines, ce qui facilite le retour veineux.
Le mode d’emploi : prendre 150 mg à 200 mg d’extrait sec, deux fois par jour, pendant deux à trois mois (les plus chauds). Pas de précautions particulières ni de contre-indications à signaler pour cette plante “facile†qui agit sur les parois des veines uniquement, sans fluidifier le sang.
Le petit houx atténue les gonflements des jambes
En renforçant la paroi des vaisseaux, le petit houx les rend moins perméables, ce qui limite le passage de liquides chargés de toxines dans des zones où ils ne peuvent pas être drainés. À la clé, moins d’œdèmes.
Le mode d’emploi : à utiliser dans cette indication en cure de deux à trois mois, toujours à raison de 150 à 200 mg d’extrait sec deux fois par jour. On peut aussi le prendre trois à quatre jours avant un voyage en avion. Un complément parfait quand on sait que l’on va piétiner ou souffrir de la chaleur : les bas de compression ou collants “intelligentsâ€.
Le petit houx réduit l’inflammation
Parce qu’il empêche l’accumulation de sang dans les membres inférieurs, le petit houx réduit la sensation de pesanteur ainsi que les phénomènes inflammatoires qui siègent au niveau des vaisseaux fragiles.
Le mode d’emploi : en gélules, en cure ou ponctuellement pendant quelques jours, en prélude aux règles, en prévision de piétinements prolongés ou lors de fortes chaleurs. « À associer ici à la voie locale, la crème ayant été rafraîchie pour un soulagement immédiat », suggère Jacques Fleurentin.
Petit houx, vigne rouge, mélilot et marron d’Inde
Le petit houx peut être associé à d’autres plantes qui agissent aussi sur le système veineux.
• Pour soulager des jambes lourdes, il est souvent allié à la vigne rouge, veino-protectrice, et/ou au mélilot, veinotonique, qui diminue la perméabilité capillaire.
• Il optimise les effets veinotoniques et anti-inflammatoires du marron d’Inde sur les hémorroïdes.